Shanghai : la Chine nouvelle

Bonjour chers tous sous la neige de France,
Glas, glas, glas …Etienne vous l’a dit ! Après avoir encaissé le choc thermique, qui nous a bien crevés, toute la famille est partie de bon matin à la conquête de la ville de Shanghai, histoire de se mettre en train après une nuit d’avion depuis Djakarta. Je sais que ce n’est pas le grand froid actuel que vous connaissez en France, mais il fait quand même très très froid…
Hong Kong n’est pas la Chine, Shanghai non plus ! Nous avons découvert cette mégalopole de 20 millions d’habitants, n’ayant plus son quartier historique et qui sous certains aspects pourrait ressembler à Manhattan…sans tout son charme….Nous découvrons ce qu’est l’essor économique chinois, son gigantisme et sa fuite en avant capitalistique. Surprenante, jeune, dynamique, active, Shanghai doit participer au modernisme chinois tant sur le plan économique que sur le plan de l’image. C’est une bonne manière de voir la Chine d’aujourd’hui. Mais n’oublions pas l’arrière boutique ou encore la petite cuisine ; c’est le pays où il n’y a pas de liberté de la presse, de respect des droits de l’homme, de justice et d’équilibre social…Certains accès à Internet sont encore filtrés….
Nous avons « citytouré » en taxi (moins cher que le métro – entre 1 et 2 € la course) entre le Bund (ancien quartier des années folles), l’ancienne concession française, la China’s street n°1 (Champs Elysées à la française), la place du Peuple ou encore les jardins Yu…et bien sur le quartier de Pudong (quartier des tours et des bureaux). Une belle reprise de contact avec la ville après le séjour de Bali !
Le premier contact avec les chinois est plutôt rude. Il ne parle pas anglais, fuit quand ils ne comprennent pas, bousculent, ne regardent pas dans les yeux, crient, s’énervent parfois et font dans tous les cas beaucoup de bruit ! A 1,5 milliards, on ne peut pas être comme à 65 millions ?! Alors on essaie de faire au mieux, et on fait composer des billets traduits de l’anglais en chinois pour se faire comprendre, et on parle avec des Beu, Meu, Euh…Ya, Bla,…
La ville ne grouille pas tant que cela vs l’Inde, les infrastructures sont prévues pour de la masse ; finalement cela fait peu de voitures, et des boutiques de luxe à tous les coins de rues qui cohabitent sans scrupule à coté des marchés de contrefaçons, des petites gargotes et des restaurants branchés, des carrioles et des Bentley, des centres commerciaux « supers de luxe » habillés au couleurs du nouvel an chinois, c’est aussi cela la Chine d’aujourd’hui.
Une mention spéciale au musée de Shanghai (à taille humaine) pour sa mise en scène, ses pièces de bronze, ses sculptures, sa céramique et porcelaine, ses calligraphies et monnaies couvrant toutes les dynasties, une bonne manière découvrir l’art chinois et qui n’a rien à voir avec certains musées cités dans les guide comme le musée national (des horreurs) de Calcutta ! Voila mes premières impressions chinoises, je vous dis à bientôt de la magnifique ville de Luoyang ! Sandrine.

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