Ko Lanta et ses Pina colada!

Chers lecteurs du Blog, je suis la cadette de Bruno, la frangine des garçons, et après avoir fêté Noël en compagnie de mes sœurs et d’Alice notre toute nouvelle nièce (les garçons sont 
effectivement devenus oncle pendant leur périple) me voilà passée de l’autre coté de l’écran. J’ai effectivement rejoint la famille en Thaïlande afin de commencer l’année 2012 à leurs cotés. Et puisqu’on me propose de jouer le rôle de « special guest » bloggeuse je suis prête à rétablir la vérité sur ce périple autour du monde !
Tout d’abord je n’étais pas là depuis 20 minutes que Papa me confiait comme ils étaient soulagés de me voir arriver. Sandrine, par exemple, ayant un grand besoin de se sortir de cet environnement exclusivement masculin… J’apprends rapidement que le quotidien n’est pas tout rose, voici en vrac un mélange d’anecdotes vécues, ou racontées par la famille qui vous permettra de mieux saisir l’ambiance…
Sandrine a visiblement frôlé le divorce, leur arrivée en Birmanie est bien moins idyllique que celle qu’ils nous ont contée, Papa l’aurait menacé de la planter là… Sans argent, sans rien… Je ne sais pas bien le fond de l’histoire mais les parents prétendent qu’ils s’entendent à merveille, que ce sont les garçons qui sont à l’origine de leurs querelles (pour ma part je trouve que c’est vraiment facile de tout mettre sur le dos des enfants… je me sens profondément solidaire de mes frangins!)
Etienne se sent littéralement harcelé par papa qui ne manque pas une occasion de lui rappeler qu’il est son élève, ce qui rend Etienne fou, impossible de se sortir de l’école, son prof le suit à la trace. Ils sont très occupés chaque matin avec la géométrie et quelques haussements de voix se font régulièrement entendre. Les frangins ne se privent pas ensuite de singer « Papa le professeur » en rigolant comme des baleines. Etienne a bien grandi et changé, les conversations sont très riches et intéressantes, lui et Martin ont beaucoup de choses à partager et de questions à poser sur les différents pays qu’ils ont jusqu’ici traversé et ceux à venir.
Martin, quant à lui, ne supporte aucune baignade sans asperger son prochain. Il s’est notamment payé le luxe de refaire le portrait de son frangin lors d’une lutte sous marine (lèvre supérieur explosée). Ses journées débutent par une petite séance d’embobinage de sa professeure qui en ce moment est plongée dans les méandres du français. Elle se poursuit par mille acrobaties et explorations maritimes et s’achève systématiquement par un forfait, Martin depuis mon arrivée s’endort effectivement avant d’avoir achevé son diner, à même la table ou la banquette.
Sandrine a troqué le « p’tit rouge français » contre la « pina colada » que je partage volontiers avec elle (je l’avoue) avant et après les fameux massages à l’huile de coco que nous nous administrons quotidiennement. Le plus compliqué dans le planning chargé de la semaine est de caser la manucure-pédicure.
Papa prend un plaisir immense à taper «  le bout de gras » avec tous les chauffeurs de taxi/ tuck-tuck  et autres objets roulants qui trainent. Il laisse la famille à l’arrière et papote assis à coté du chauffeur, négocie, on le sens comme un poisson dans l’eau bref une vraie passion ! Son autre passion actuelle sont les « glass noodles » il n’a de cesse de s’étonner (une fois par repas) « c’est fou je n’aime vraiment pas les vermicelles français mais ça, c’est dé-li-cieux !!! », ce régime se décline en glass noodle soup, fried glass noodles mais tolère toutefois une variante : « la noodle thai ».
Un objet important du voyage est la petite « Fiole » qui fournit « le ptit coup de jaja » aux parents lorsque les enfants se mettent au lit, les duty free traversés offrent moult occasions de recharger ce précieux objet (le liquide le plus utilisé jusqu’ici est visiblement le cognac). C’est  un sujet de rigolade depuis mon arrivée et Martin qui ce matin a réalisé un devoir d’art plastique en ma compagnie (j’ai eu l’honneur de lui servir de prof ce matin) a décidé de faire trôner une bouteille de « jaja –martin » au milieu de son collage (voir photos ci après).
Après un petit détour sous la pluie par endroit peu accueillant (une nuit pour moi, deux pour la famille) nous découvrons Koh Lanta par le prisme de Bee Bee bungalows. C’est une sorte de petit havre de tranquillité collé à une belle plage sur la cote ouest de l’ile semé de bungalows en bambou très rudimentaires mais joliment organisés entre cocotiers et arbres fleuris. Nous nous sentons excessivement bien dans ce minuscule village de bungalows de robinsons tous différents en forme, espace et disposition (merci Cecilia !!!) Tout est ouvert, le Patron, An et son épouse sont très souriants. C’est un petit coin simple de « babos » comme me l’a décrit Sandrine à mon arrivée mais sans tout le coté péjoratif ou cliché que cela peut véhiculer. La cuisine y est délicieuse, chacun note ce qu’il prend (café/ eau, boissons) sur sa note posée sur le comptoir de la réception qui n’est ni plus ni moins qu’une paillotte posée au milieu du site, ouverte aux 4 vents (il n’y a pas un seul mur), constellée de livres, de banquettes et hamacs…
Ici on marche lentement, on s’allonge face à la mer dans une des petites cahutes de bord de plage ou l’on profite de l’ombre et (souvent) d’une bonne pina colada! Mais c’est aussi ici (alors que la majorité des autres pensionnaires dorment encore) que la journée d’école débute pour les garçons. Difficile d’ailleurs d’intéresser un Martin aux différents types d’œuvres que l’on peut exposer dans un musée lorsque le Kayac posé sur la mer bleu azur vient de se retourner…
Si les enfants voient leurs parents se transformer en profs chaque matin chacun des membres de cette aventure se voit aussi affublé d’autres fonctions: voici deux perles que j’ai attrapées au vol :  « Maman c’est le PDG du blog » (comprendre la censure) et Papa est le « super intendant » (comprendre « monsieur l’huile dans les rouages » ou « sans moi on raterait tous nos avions » etc…)
Vous savez déjà que nous savourons chaque jours la cuisine Thai  (Martin et Etienne sont toutefois plus conservateurs et alternent hamburger et pates carbonara). Nous avons eu la chance hier soir, avec Sandrine et Martin, d’être initiés au maniement des épices,  fruits de mer, poulet, curry vert, tamarin, gingembre, coriandre en tout genre. Quatre heures de cours avec un prof Thai. Nous en sommes sortis ravis, rassasiés et plus déterminés que jamais de reproduire cela dès notre retour.
Demain nous partons pour la journée en bateau, au menu « zieutage » des petits poissons multicolores, découverte de Koh Rok, piquenique sur la plage. Nous « espérons » qu’il fera un peu moins chaud car nous avons dépassé, je crois, les 32 degrés depuis hier et je sais bien comme cela peut sembler insolent de notre part mais malgré les bains prolongés dans la mer nous sommes chaque jours cuits, rôtis par la chaleur…. ET dire que l’on nous prédisait une semaine de pluie.
Pour conclure, sachez que cette semaine aux cotés de nos « travel-air » comme le dis Juliette une des mes frangines est non seulement une belle et idyllique pause dans mon quotidien mais aussi un grand plaisir de faire partie de cette aventure familiale. Ce sont d’excellents compagnons de voyage, un regret, un seul sera de ne pas avoir eu le plaisir d’avoir Juliette et Louise avec nous, une grande pensée pour elles. Nous nous retrouverons cependant en famille dans le sud de la France courant Juillet et préparerons pour tous curry vert et autres pina colada !!!
Un conseil pour finir méfiez vous des récits de nos routards, lorsqu’ils vous paraissent trop « lisses » réclamez un peu de piment, ils n’en manquent pas !!!!
Nous vous envoyons à tous un peu de chaleur et d’épices, nous trinquons aussi à votre santé : bière pour Papa, jus de citron pour Etienne, jus de coco sans glace pour Martin et la fameuse Pina colada pour Sandrine et moi !
Ando









Commentaires

  1. Ouf...!!!! j ' ai soif Ando
    Pina colada ????????????? pour Sandrine et moi ! à bon ......... et moi alors comment me rendre compte et savoir le contenu de ce breuvage tant covoité et si peu décrit Martial qui aurait bien trinqué avec la famille .

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